Une vue plongeante de voyageur astral s’offre à nous, dominant la scène, impuissant spectateur, surplombant le sujet replié au sol, malmené par une camisole de jute, contraint par un tombeau de chair meurtrie.

De multiples confettis de vies, de lectures, de poèmes, de partitions, associés à la couleur tendre du fond, commande au chakra du cœur empathie, écoute, pardon et amour fraternel.

La dominante de vert évoque la nature éphémère de la vie, la joie apportée par le retour du printemps, les plaisirs de l'alcool, de la chair, du jeu, de la luxure…

C’est une introspection au cœur de la souffrance d’être humain, de la difficulté d’être soi, de l’écho inquiétant du « Cogito ergo sum », de la voix sacrée à suivre, de la peur de l’échec et mat, de l’emprise de la destinée aux manœuvres des parchemins de nos existences, des ressources ultimes des tréfonds de l’âme, dont il est question au sein de cette œuvre terriblement cathartique…

« Le bonheur est difficile à trouver en soi, impossible à trouver ailleurs… »
Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Caractères et Anecdotes